Ottawa fait face à une urgence en matière d’insécurité alimentaire — non pas à cause d’un manque de nourriture, mais à cause de systèmes qui ne fonctionnent plus.
L’insécurité alimentaire est le symptôme de systèmes brisés auxquels les familles d’Ottawa sont confrontées. Entre le coût du logement devenu inabordable et le manque d’aide sociale adéquate, plus d’un ménage sur quatre (25,7 %) vit maintenant de l’insécurité alimentaire. C’est le résultat direct de décisions politiques qui ne répondent plus aux besoins des Canadiens.
Le rapport de cette année, intitulé L’insécurité alimentaire dans un système défaillant, explore l’intersection de plusieurs systèmes en crise : le revenu, l’emploi et les soutiens sociaux, le logement, l’infrastructure municipale, et plus encore. Le rapport met en lumière que les 588 866 visites effectuées dans des programmes soutenus par la Banque alimentaire d’Ottawa découlent de politiques publiques insuffisantes. Depuis 2019, le nombre de personnes aînées ayant recours à ces programmes a augmenté de 90 %, et la fréquentation globale des programmes alimentaires a plus que doublé.
Chaque niveau de gouvernement a un rôle essentiel à jouer pour mettre fin à l’insécurité alimentaire chronique. Pour y arriver de façon durable, il faut aller au-delà des apparences et s’attaquer à la crise du logement, au système d’aide sociale et au soutien offert aux nouveaux arrivants. Au cours de la dernière année, nous avons posé des gestes concrets pour favoriser un changement durable.
Cet élan doit se poursuivre, alors que nous travaillons main dans la main avec nos partenaires communautaires pour bâtir une ville où tout le monde peut s’épanouir.


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