La faim est un symptôme de la pauvreté.
Nous, et les banques alimentaires de partout au Canada, n’existons pas parce qu’il y a un manque de nourriture à Ottawa ou au pays, mais parce qu’il y a des gens qui n’ont pas accès à un revenu adéquat pour subvenir à leurs besoins, notamment pour se nourrir.
Il est non seulement nécessaire d’apporter des changements systémiques, politiques et sociétaux pour éradiquer la faim, mais aussi pour réduire la pauvreté. Ces changements requièrent la coopération et la collaboration de tous les ordres de gouvernement.
Bien que notre principale priorité soit de nous assurer de fournir les meilleurs aliments possible aux programmes alimentaires de nos organismes membres et à la collectivité, nous voulons aussi être entendus. Nous nous sommes traditionnellement abstenus de jouer un rôle de défense des intérêts, mais au cours de notre processus de planification stratégique, il a été déterminé qu’en tant que plus important organisme de sécurité alimentaire à Ottawa, nous avions la responsabilité de parler au nom des personnes qui ne peuvent pas le faire.
Nous avons rencontré et continuerons de rencontrer des conseillers municipaux d’un bout à l’autre de la ville afin de leur faire part des défis en matière de sécurité alimentaire dans leurs quartiers respectifs et dans toute la ville. Nous avons demandé aux représentants municipaux de faire de la sécurité alimentaire une priorité dans les prochains plans stratégiques.