Le 21 Juin est la Journée des peuples autochtones.
À la Banque d’alimentation d’Ottawa, nous parlons beaucoup de sécurité alimentaire, mais aujourd’hui, nous aimerions amplifier les voix Autochtones sur le sujet de la Souveraineté alimentaire Autochtone. Voici les quatre piliers de la Souveraineté alimentaire Autochtone selon le Indigenous Food Systems Network.
1. La nourriture est sacrée
“Le droit à la nourriture est sacré et ne peut être restreint par les lois, les politiques et les institutions coloniales. La souveraineté alimentaire des Autochtones est atteinte en maintenant notre responsabilité sacrée d’entretenir des relations saines et interdépendantes avec la terre, les plantes et les animaux qui nous fournissent notre nourriture. »
2. L’alimentation est participative
« La Souveraineté alimentaire Autochtone est fondée sur « l’action » ou la pratique de maintenir les stratégies de récolte culturelle. Il est essentiel de continuer à participer aux stratégies de récolte culturelle à tous les niveaux individuel, familial, communautaire et régional. »
3. L’alimentation est un outil d’autodétermination
« La capacité de répondre à nos propres besoins d’aliments autochtones sains et adaptés à la culture. La capacité de prendre des décisions sur la quantité et la qualité des aliments que nous chassons, pêchons, recueillons, cultivons et mangeons. Ne pas dépendre des épiceries ou de la production, de la distribution et de la consommation d’aliments contrôlés par les entreprises. »
4. Alimentation et politique
« La Souveraineté alimentaire Autochtone tente de concilier les valeurs alimentaires et culturelles Autochtones avec les lois et politiques coloniales. Il fournit ainsi un cadre réparateur pour la réforme des politiques dans les secteurs de la foresterie, de la pêche, des pâturages, de la conservation de l’environnement, de la santé, de l’agriculture et du développement rural et communautaire. »
